10 Octobre 2009

« Maman, papa, je m'en vais, je n'en peux plus de cette atmosphère pesante qu'il règne dans cette ville, dans cette maison, tout m'oppresse et je ne peux plus respirer à travers toute cette pollution. Maman, je vois déjà tes yeux en train de briller mais je t'ordonne de ne pas pleurer, et s'il te plait ne t'inquiète pas, tout ira bien, j'ai juste besoin de m'éloigner, pour un temps, ou peut être pour toujours je n'en sais encore rien. Je vous aimes jusqu'en haut de la tour big ben - tu vois maman je me souviens - Au revoir » Ceci est la lettre que madame Widmore à retrouvé sur la table de son salon un soir en rentrant de garde car elle était sage-femme le plus beau métier du monde aux yeux de Harper. Pourtant dieu sait qu'il n'aime pas suivre toutes les conneries comme ça que raconte les gens mais pour une fois il était d'accord. Daisy à pleuré pendant un moment, abîmant la feuille de papier, elle savait que son fils partirait un jour ou l'autre elle l'a toujours su, mais il était partit sans rien, sans argent, comment allait-il s'en sortir ? Où allait-il vivre ? Et surtout où allait-il ? Est ce qu'il lui donnerais des nouvelles ? Ou bien se ferait-il passer comme mort aux yeux de tous, tellement d'interrogation sur lesquelles elle ne put mettre un point.

16 Avril 2011

Cet homme il le voyait passer tous les jours devant lui pour aller à son travail, oui cela faisait deux ans qu'il le voyait passer, et jamais il ne lui donna une seule pièce, non jamais il ne s'arrêta ne serait-ce qu'une seconde pour lui donner quoi que ce soit alors ce jour la lorsqu'il se stoppa devant le jeune Widmore celui-ci ne compris pas vraiment. Il pensait que cet homme allait l'insulter, lui disant qu'il ferait mieux de bouger de ce trottoir car il en a marre de voir sa tête de dépravé tous les jours mais ce sont de toutes autres paroles qui sortirent de sa bouche « Tu t'appelles comment ? » Qu'est ce que ça pouvait lui faire après tout ? Il comptait faire quoi ? Le dénoncer à la police ? Harper n'avait surement pas l'intention de lui donner son nom, alors comme à son habitude il répondit donc avec un grand sourire narquois « Roméo Montaigu et toi ? » Harper se dit qu'il allait finalement le lâcher en voyant qu'il se fichait de lui et qu'il s'en irait, avant d'être en retard pour son boulot mais apparemment ce n'était toujours pas dans ces intentions. « Tybalt Mercutio » Widmore ne put s'empêcher de rire, ce mec super bien habillé, avec une cravate et tout semblait apprécier son sens de l'humour et cela l'étonnait grandement. Et après ces brèves paroles il s'en alla, sans rien dire de plus. Décidément ce gars était vraiment étrange. Le lendemain lorsqu'il repassa devant lui le jeune homme lança « Harper Widmore, c'est comme ça que je m'appelle » Pourquoi il avait changé d'avis ? Peut être parce que même si ce type n'avait jamais fait attention à lui et bien il avait apprécié son sens de l'humour. « Dis t'as une bonne mémoire Roméo ? » « Ben oui mais qu'est ce que ça peut te foutre » Oui il restait toujours méfiant malgré tout « Tu sais tenir une assiette sans la faire tomber ? » Il commençait vraiment à trouver ces questions de plus en plus louche « Bah oui je suis pas un bouffon mais c'est quoi ces questions à la c*n » « Ecoute j'ai besoin d'un serveur dans mon restaurant, et toi tu as vraisemblablement besoin d'un toit et d'un métier » Non mais pour qui il se prenait lui à se mêler de sa vie, Harper était très bien dehors et il avait demandé d'aide à personne « Casse-toi j'ai pas besoin de ton job » Et c'est ce que fit le jeune homme qui devait avoir à peine 5 ans de plus que Widmore. Et pourtant un mois plus tard Widmore était dans ce restaurant en train de prendre la commande d'une famille, habillé d'un tablier.

il y a quelques semaines

 Harper était affalé dans son canapé en train de regarder les infos, sans le son comme d'habitude, car il déteste tous ces commentateurs quand soudain il vit s'afficher à l'écran la photo d'un homme dont il se souvenait. Il a une très bonne mémoire et il était presque certain oui d'avoir vu ce visage il y a trois jours environ dans le restaurant, oui il pourrait presque dire même qu'il était avec sa femme et au moins un enfant il ne se souvient plus vraiment. Wid' remonta donc le volume et en apprenant que cet homme était mort il avala alors difficilement sa salive, c'était le deuxième en quelques semaines, d'abord une femme, puis un homme cette ville qu'il lui avait semblé si tranquille lorsqu'il vivait encore dans la rue semblait aussi dangereuse maintenant que celle d'ou il avait déménagé quelques années auparavant.